Nouveau cycle pour les potagers scolaires au Maroc
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L’association Inti relance en septembre 2025, aux côtés de l’ONG marocaine Nabta, un programme éducatif et agroécologique dans trois écoles publiques de la région de Skhirate-Témara. Il s’inscrit dans la continuité d’une première phase pilote encourageante, menée en 2022-2023, qui a permis d’expérimenter le potentiel éducatif des potagers scolaires installés dans ces trois écoles.

29 juillet 2025
Dans un contexte marqué par des inégalités d’accès à une alimentation saine et par les effets du changement climatique, ce projet place l’alimentation durable, l’éducation à l’environnement au cœur des actions grâce à des activités pratiques autour du séchage solaire de plantes aromatiques et médicinales.
Adapter le programme au contexte local
La région de Skhirate-Témara, en périphérie de Rabat, connaît une urbanisation rapide et une forte croissance démographique. Les écoles publiques y font face à des conditions souvent précaires et peu de ressources pour proposer des activités concrètes aux jeunes sur la protection de l’environnement.
Dans ce contexte, initier les enfants à la culture de plantes potagères et aromatiques, leur apprendre à transformer et à valoriser leurs récoltes, représente une réponse simple, accessible et valorisante. Elle permet aux élèves, mais aussi à leurs familles, de se reconnecter à la nature, de comprendre les enjeux alimentaires dans leur environnement quotidien, et d’être acteurs.
Une activité génératrice de revenus pour pérenniser les actions
Le projet repose sur le séchage solaire des plantes aromatiques et médicinales (PAM) cultivées dans les potagers scolaires. Les élèves participent à toutes les étapes : sélection des plantes, récolte, tri, séchage, mise en sachet, étiquetage, et parfois même la vente sur des marchés solidaires organisés dans les écoles. La phase pilote et l’intervention de Michel Perrin a permis de former 3 artisans ferronnier et à installer des séchoirs coquillage dans ces 3 écoles.
Dans cette phase, la récolte, le conditionnement et la vente de plantes séchées réalisés avec l’appui des enseignants et des associations de parents d’élèves, permettra de générer des revenus modestes mais essentiels pour les écoles. Ces revenus permettront aux Associations des Parents d’Eleves de financer des activités éducatives (formations théoriques et pratiques sur la protection de l’environnement), l’achat de semis et matériel pour les potagers et d’organiser de petits évènements culturels.
Une activité génératrice de revenus pour pérenniser les actions
Le projet repose sur le séchage solaire des plantes aromatiques et médicinales (PAM) cultivées dans les potagers scolaires. Les élèves participent à toutes les étapes : sélection des plantes, récolte, tri, séchage, mise en sachet, étiquetage, et parfois même la vente sur des marchés solidaires organisés dans les écoles. La phase pilote et l’intervention de Michel Perrin a permis de former 3 artisans ferronnier et à installer des séchoirs coquillage dans ces 3 écoles.
Dans cette phase, la récolte, le conditionnement et la vente de plantes séchées réalisés avec l’appui des enseignants et des associations de parents d’élèves, permettra de générer des revenus modestes mais essentiels pour les écoles. Ces revenus permettront aux Associations des Parents d’Eleves de financer des activités éducatives (formations théoriques et pratiques sur la protection de l’environnement), l’achat de semis et matériel pour les potagers et d’organiser de petits évènements culturels.
Une dynamique d’échange pédagogique entre Sud et Nord
Au-delà du terrain marocain, le projet porte également une dimension d’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale (ECSI) en France. Des animations sont prévues dans des écoles et centres sociaux de Loire-Atlantique, en lien avec les expériences marocaines. Les élèves français découvrent les enjeux alimentaires et climatiques, grâce à un guide de séchage réalisé entièrement par leurs pairs au Maroc. Ce croisement des regards contribue à renverser les logiques descendantes traditionnelles et à essaimer les initiatives inspirantes de nos partenaires là-bas.
🤝 Engagement de nos partenaires sur ce nouveau programme
Ce projet vient de bénéficier du soutien du FONJEP pour soutenir les regards croisés entre le Maroc et la France, et du Conseil départemental de Loire-Atlantique pour développer les activités au Maroc. Nous poursuivons nos recherches de partenaires financiers pour réaliser l’ensemble des activité.
Regards croisés : Késako ?
Le projet met un point d’honneur à documenter, transmettre et valoriser les pratiques développées localement. En produisant des supports pédagogiques « clés en main » par nos partenaires locaux, il crée les conditions d’un essaimage dans d’autres territoires, y compris en France. Cette logique de co-construction et de réciprocité est un point essentiel du programme. Il permet de déconstruire les logiques Nord-Suds et de s’inspirer des expériences et réussites de nos partenaires terrain.



